Les murs murent mais pas toujours.
Dans la photo de rue on traque toutes sortes de choses, des situations, des personnes, des couleurs, des scènes urbaines, etc…
Un des grands classiques de « mise en scène » que tout photographe de rue a un jour ou l’autre pratiqué c’est ce que j’appellerais « face au mur » (si vous avez un meilleur terme, n’hésitez pas à me corriger).
Un principe tout bête qui permet de faire des photos de rue sans trop se faire remarquer.
Il consiste à se placer face à un mur ou tout autre élément urbain et à attendre tranquillement le passant qui va animer le cadre.
L’avantage de ce dispositif c’est une tranquillité de réglages, on a tout son temps, peu d’impondérable si ce n’est si l’on est d’un trottoir à l’autre avec de la circulation ou des éléments urbains gênants mais parfois même un élément inattendu peu se transformer en belle surprise.
Devant un cadre qui s’y prête je ne manque pas de faire quelques photos. N’ayant pas toujours du temps et/ou de la patience 3 fois sur 4 c’est pas top.
Parfois la photo manque d’un petit quelque chose en plus, et des fois ça fonctionne. Et de temps en temps le miracle arrive avec le passant qui s’accorde parfaitement au décor et si en plus il se singularise on en devient fébrile, ne pas rater, ne pas rater.
Place aux photos et aux passants.
Si quelqu’un sait pourquoi il y a une rue du Temple et une rue Vieille du temple, je suis preneur.
La lumière et les couleurs étaient sympas, une enseigne annonce des glaces spaghetti allemande (sic) et la passante arrive. Ici une rue étroite , pas de place pour des abris bus classique, un simple poteau signale l’arrêt et donc des usagers qui attendent plantés sur le trottoir. Un petit banc généreusement placé par le cafetier soulage la dame. Même endroit un peu plus à gauche. Une boite à lettre, un reflet discret.
Vers le canal Saint Martin après les événements de novembre 2015, un beau soleil de fin d’après-midi.
Là une inspiration soudaine à la vue de cette enseigne, et, comme souvent, le bon sujet arrive avant que je sois en place, photo prise à l‘arrache.
Ici le mur contredit l’enseigne.
Le progrès, voyez ce qu’il en reste.
Louis un ami qui vous veut du bien.